•  Pour en savoir plus sur le projet SCelecTRA

SCelecTRA, c’est l’acronyme du projet européen Scenarios for the electrification of transport  dont le rapport final vient d’être publié à l’issue de trois années de travaux. Sélectionné dans le cadre du projet ERANET-Electromobility+, celui-ci, coordonné par IFP Energies Nouvelles (IFPEN) et regroupant quatre autres partenaires (1), visait non seulement à identifier les politiques publiques favorisant le développement de la mobilité électrique européenne (véhicules particuliers électriques et hybrides rechargeables) à l’horizon 2030 mais également à évaluer leurs impacts environnementaux ainsi que leurs coûts externes.

A cette occasion, plus d’une soixantaine de scénarios ont été élaborés à l’aide d’un modèle Times d’optimisation économique permettant de simuler l’ensemble des secteurs énergétiques européens et leurs interactions. Les résultats obtenus montrent que la part des véhicules électrifiés (véhicules électriques et hybrides rechargeables) pourrait atteindre jusqu’à 30% du marché automobile européen dans le scénario le plus optimiste et 20% dans le plus réaliste. Ce rapport souligne l’importance de l’étape de production des batteries dans le bilan environnemental global du véhicule électrique qui représente l’alternative au véhicule conventionnel la plus favorable.

Autre conclusion de ce rapport, la plus grande efficacité des programmes de mise à la casse et des aides à l’achat de véhicules électrifiés comparés aux actions sur les taxes de carburants. En outre, le développement de l’infrastructure de bornes de recherche apparaît dans tous les cas comme un facteur déterminant dans le développement du marché des véhicules électrifiés. Enfin, la demande d’électricité additionnelle due au déploiement de l’électro-mobilité ne devrait représenter, à l’horizon 2030, qu’une faible part de la demande totale d’énergie du transport routier mais aussi de celle d’électricité tous secteurs confondus.■